Et si la mort m'aidait à vivre?

Bien qu'ils aient espéré une jeunesse éternelle et qu'ils aient nié la mort, les baby-boomers se dirigent inévitablement vers leur propre mort. L'explosion démographique qui les a vu naître dans les années 50 mènera à une hausse appréciable de mortalité. Les baby-boomers mourront à leur tour, et leurs enfants, alors au mitan de la vie, vivront d'innombrables deuils. Pourtant, aucune de ces générations ne semble préparée à accueillir la mort et à traverser les deuils qui en découlent. Car la mort a été mise en veilleuse dans notre société qui tente de la nier ou du moins de la camoufler.

Thérapeute du deuil en bureau privé depuis 1988, je suis dans une position privilégiée pour mesurer l'impact que peut avoir sur la vie le fait de nier la mort et de ne point s'y préparer. À l'écoute de trois générations, je brosse un tableau de la perception de la mort selon l'âge. Replaçant la mort dans la perspective d'une étape de la vie, je m'interroge sur la peur de souffrir, de vieillir et de mourir derrière laquelle se cache inévitablement une peur de vivre. Je remets également en question l'absence ou l'extrême simplification des rituels entourant la mort dans notre société moderne. Ma réflexion conduit le lecteur à considérer la nécessité de trouver un sens à la mort, à travers une démarche spirituelle, engagée et personnelle, pour redonner une valeur à la vie.

Et si la mort m'aidait à vivre? est un livre percutant. Par des témoignages, des exercices et surtout par la profonde réflexion qu'il propose, il permet au lecteur de mieux se situer tant face à la mort de ses proches qu'à la sienne et ainsi de redonner de la vitalité à son existence sur Terre.

« Ce livre tombe à point dans une société comme la nôtre qui s'efforce d'ignorer la mort tout en la craignant plus que jamais. »

Jean Monbourquette, auteur de Aimer, perdre et grandir

Perdre sans se perdre

Nous subissons tous des pertes importantes au cours de notre vie, qu'elles soient affectives (le décès d'un être cher, le divorce des parents, la mort d'un animal préféré, la perte d'un emploi, la fin d'un rêve) ou matérielles (la disparition d'une maison à la suite d'un incendie, le vol d'un bien ou la perte d'un environnement à la suite d'un déménagement). Face à l'incontournable souffrance engendrée par ces pertes, plusieurs directions s'offrent à nous. Nous pouvons choisir de nous enliser dans la douleur qu'elles occasionnent, opter de l'anesthésier par tous les moyens que la société met à notre disposition ou, tout au contraire, nous engager dans la traversée du deuil pour le terminer.

Nous ne choisissons pas les épreuves qui se présentent à nous, mais nous avons le pouvoir de décider quoi faire de notre vie, et pour exercer cette liberté, pour vivre libre, il faut s'affranchir de l'ignorance. Appuyées par mon expérience clinique et thérapeutique, Lucie Lavoie et moi dénonçons dans ce livre les fausses croyances que nous entretenons au sujet du deuil et des pertes. Nous proposons une démarche d'éducation au deuil reposant sur une synthèse des principales connaissances reconnues et expérimentées par les experts en la matière. Cette démarche, qui propose des attitudes à développer face à soi-même et aux autres, est présentée dans la perspective qu'un deuil a une fin. Car tous les espoirs sont permis : l'éducation au deuil nous apprend qu'il est possible de perdre sans se perdre.

Terminer un deuil, quel qu'en soit l'objet, c'est hériter d'une partie de soi-même, c'est s'appartenir. C'est vivre sa vie.
(contenu disponible en livre ou en cédérom interactif audio)

 

 

 

 

Articles

Magazine : Bel Âge / Titre : Deuil ou séparation : comment retomber en amour
Volume 29, numéro 6 / Pages : 34 à 36 / Mars 2016

Revue : Vivre / Titre : L'art d'assumer ses pertes
Volume 2, numéro 6 / Pages : 46 à 48 / Juillet-août 2012

Revue : Châtelaine / Titre : Mieux vivre un deuil / Journaliste : Julie Stanton
Pages : 117 à 122 / Novembre 2005

Revue : Vivre / Titre : Et si la mort m'aidait à vivre / Journaliste : Marie-Josée Tardif
Novembre-décembre 2001

Journal : Journal de Québec / Titre : Il y a beaucoup plus de larmes dans mon bureau

Revue : Vivre / Titre : Pour tous ceux qui restent

Collaboration

Revue : Châtelaine / Rubrique : Réponses à tout / Avril 2006

Entrevues radiophoniques

Station : Radio-Canada FM / Titre : La crémation / Animateur : Patrick Evans

Station : CJMS FM / Titre : Style de vie / Animateur : François Reny

Entrevues télévisuelles

Station : TVA / Titre : Les rituels de la mort / Animatrice : Jocelyne Cazin / Entrevue diffusée pour un cours télévisé dans le cadre de l'enseignement à distance de l'Université Laval

Émission : Doc Lapointe / Canal Vox / À plusieurs reprises du 5 au 12 octobre 2005